Pages

lundi 3 juin 2019

MARDI 11 JUIN 2019 >> Liliane Giraudon, Michael Heller et Travis Cebula, liront pour nous au Café de la Mairie (Place St-Sulpice)

« Ivy Writers Paris » Bilingual Reading Series
Mardi 11 juin 2019
à 19h30 :

Soirée de clôture de la saison 2018-2019
Lecture en français et en anglais avec :

Liliane GIRAUDON
Michael HELLER
Travis CEBULA

organisée et animée par Jennifer K. Dick


RDV à 19h30 au
CAFÉ DE LA MAIRIE
8 place St-Sulpice,
75006 Paris 
Dans leur nouvelles salle, à gauche de l'entrée principale
M° St Supplice ou Mabillon, RER Luxembourg

**BIOS in English AFTER the French**

Née en 1946, LILIANE GIRAUDON vit à marseille. Son travail d’écriture, situé entre prose (la prose n’existe pas) et poème (un poème n’est jamais seul) semble une traversée des genres.  Entre ce qu’elle nomme « littérature de combat » et « littérature de poubelle », ses livres, publiés pour l’essentiel aux éditions P.O.L dressent un spectre accidenté. A son travail de « revuiste » (Banana Split, Action Poétique, If, la gazette des jockeys camouflés…) s’ajoute une pratique de la lecture publique et de ce qu’elle appelle son « écriredessiner » (tracts, livres d’artiste, expositions, ateliers de traduction, feuilletons, video (Akram Zaatari Patrick Laffont, Marc Antoine Serra), théâtre (Hubert Colas, Geoffrey Coppini, Yves Noel Genot, Robert Cantarella), radio (ACR et Fictions France Culture), actions minuscules)… « Une existence tordue » pourrait être le titre de son laboratoire d’écriture où circulent des voix. 

Publications récentes :
« le garçon cousu », P.O.L, 2014
« L’amour est plus froid que le lac », P.O.L, 2017
« Donne-moi une banane » L’âne qui butine (Belgique), 2017
« point aime virgule » Petit Va (Centre Création pour l’Enfance), 2018
« Le pistolet » ekphr@sis, 2018
« pour tenir debout on invente »  avec Edith Azam, éd. Atelier de l’agneau, 2019

On pourra en savoir plus sur ces liens :
wwww.lilianegiraudon.com
Crédit photographique pour la photo dans l'affiche ci-dessus: Marc-Antoine Serra

MICHAEL HELLER est né le 11 mai 1937. Poète, mais aussi essayiste et critique, il vit et enseigne à New York. Spécialiste reconnu des poètes dits Objectivistes, il a entretenu avec George Oppen et Carl Rakosi en particulier des relations suivies et publié "Conviction’s Net of Branches : Essays on the Objectivist Poets and Poetry" en 1985, étude critique qui a reçu le Di Castagnola Prize from the Poetry Society of America. Michael Heller a en outre reçu de nombreux prix tout au long de sa carrière, tels que le NEH Poet/Scholar grant, New York Foundation for the Arts Fellowship (NYFA), National Endowment for the Humanities award, et The Fund for Poetry. Michael Heller a, depuis le début de son travail, été proche des mouvements d’avant-garde, suivant tout autant les représentants de la poésie d’après-Holocauste que les novateurs tels que Williams et Pound, sans s’interdire pour autant des rapprochements avec les mouvements européens tels que surréalisme et structuralisme, ou avec des individualités marquantes (Lorca, Rilke ou Mallarmé), avec lesquelles il entretient un dialogue de nature poétologique. Cherchant, pour l’essentiel, dans son travail poétique à conjoindre matière personnelle et souci historique général, il aborde des thèmes tels que la nature du langage, de la poésie, de la religion et de la mémoire. Ce livre présente une anthologie de la poésie de Michael Heller, de ses débuts en 1972 à nos jours. En envisageant aussi bien les premiers poèmes de l’auteur, que ses compositions plus récentes, qui se présentent comme de lentes ruminations poétiques explorant la tradition, le langage, l’histoire et le moi, ce volume a l’ambition de faire découvrir au lecteur français l’une des œuvres poétiques américaines les plus conséquentes des dernières décennies. Marquée par une approche phénoménologique des paysages, des faits du monde et de ceux de l’esprit, la poésie de Heller explore les possibilités de la représentation linguistique au sein d’une époque caractérisée par une forte incertitude, tant psychique que culturelle. Cette incertitude se trouve thémtisée en tant que telle par certains des poèmes présentés. L’auteur convoque un large ensemble de références artistiques, philosophiques et littéraires et travaille à l’articulation de nos expériences de vie et des traditions culturelles par rapport auxquelles elles prennent sens. Les formes qu’il sollicite peuvent ainsi être variées, mais toutes sont au service de cet effort pour produire une poésie qui allie expérience et pensée.

TRAVIS CEBULA est l'auteur de plusieurs ouvrages, de sept recueils de poèmes dont, plus récemment, Refugee, une série de poèmes écrits tout au long d’un parcours de six heures vécu de manière intenses, lors d’une exposition rétrospective de l’œuvre de Marc Chagall au Musée du Luxembourg (et, grâce à Internet, disponible dès à présent chez BlazeVOX [Books]). Parmi ses autres ouvrages on trouve:
Dangerous Things to Please a Girl,  
et
The Sublimation of Frederick Eckertfrom Black Lawrence Press,

Il est également diplômé en arts visuels de Naropa, et Pavel Srut Fellow finaliste. Il dirige les ateliers de poésie à Paris pour Left Bank Writers Retreat. S’il a pu essuyé plusieurs refus ou connu des déceptions par le passé, il tente aujourd’hui d’être un bon garçon ; ce qui lui offre quelques excuses. La plupart du temps vous pourrez le trouver quelque part, ici ou là, dans les marges. Certains jours, pas.

BIOS in ENGLISH;
Once upon a time, Travis Cebula was a classically trained chef and
sommelier, and before that he studied philosophy, but now helives in Colorado with his wife and trusty dogs, where he writes, edits, photographs, builds things,and teaches creative writing. His poems, short stories,essays, book reviews, and photographs have appeared internationally in various print and online journals. 
     He has authored six chapbooks and seven full-length collections of poetry, including Dangerous Things to Please a Girl, a sequence of Parisian poetry, The Sublimation of Frederick Eckertfrom Black Lawrence Press, and, most recently, Refugee, a series of poems written over the course of six rather intense hours inside a retrospective exhibition of Marc Chagall’s work at the Musée du Luxembourg—and, thanks to the internet, available this very instant from BlazeVOX [Books].
     He is the on again/off againhost of the Ham on Rye reading series in Denver. He is also a graduate of Naropa’s MFA program in Writing and Poetics, AKA The Jack Kerouac School of Disembodied Poetics, a member of the writing faculty at Left Bank Writers Retreat in Paris, France; a Pavel Srut Fellow, a finalist, an honorable mention, several rejections, and generally tries to be a nice guy—which offers him a few excuses. On most days, you can find him somewhere between the margins. On some days, you can’t.
 
Michael Heller has published over twenty-five volumes of poetry, essays, memoir
and fiction.  His most recent books are Dianoia (2016), This Constellation Is A Name: Collected Poems 1965-2010 (2012), Beckmann Variations & other poems (2010) and Eschaton (2009).  A Selected Poems in French translation, Dans le signe, appeared in 2016.  Two volumes of his work are forthcoming in 2019: Constellations of Waking, his libretto/poem based on the life and work of Walter Benjamin (Dos Madres Press) and Telescope: Selected Poems (New York Review Books).  His collection of essays on George Oppen, Speaking the Estranged (2008), was republished in 2012 in an expanded edition. Uncertain Poetries: Essays on Poets, Poetry and Poetics, was reissued in 2012.  His memoir, Living Root, published by the State University of New York Press, appeared in 2000.  Two Novellas: Marble Snows & The Study, a collection of fiction, was published in 2009.  Among his many collaboration with the composer Ellen Fishman Johnson are the libretto for the opera, Constellations of Waking and the multi-media work, This Art Burning, both of which premiered at the Philadelphia Fringe Festival.  His poetry and criticism have appeared in numerous magazines and anthologies including The Paris Review, Conjunctions, Harpers, New Letters, The Nation, American Poetry Review, Jewish American Poetry, Pequod, The New York Times Book Review, Parnassus: Poetry in Review and many others.  His prize-winning critical study, Conviction's Net of Branches: Essays on the Objectivist Poets and Poetry, was published by Southern Illinois University Press.  His many awards and honors include prizes from The New School for Social Research, Poetry in Public Places, the New York State CAPS Fellowship in Poetry, the Alice Fay Di Castagnola Prize of the Poetry Society of America, a New York Foundation on the Arts Fellowship, the National Endowment for the Humanities and the Fund for Poetry.  He has given many poetry readings in America and Europe at such places as Yale, CUNY, SUNY Purchase and Buffalo, Temple, Rensselaer, NYU and the University of Wyoming, the Sorbonne, Cambridge, Warwick and Durham Universities.  For many years, he was on the faculty of New York University and has taught at The Naropa Institute, The New School, San Francisco State, Notre Dame and other universities in the US and Europe.  A critical work, The Poetry and Poetics of Michael Heller: A Nomad Memory was published by Fairleigh Dickinson University Press in 2015.  More information on Michael Heller is available at www.michaelhellerpoetry.com (under construction).

LILIANE GIRAUDON resides in Marseille. Her writing, which falls between the categories of
prose (about which she says « prose doesn’t exist ») and poem (about which she states “ a poem is never alone”) seems a crossing of genres. Her work, between “combat lit” and “trash lit”.  has primarily been published by the publishing house éditions P.O.L. Her work has also appeared in reviews (Banana Split, Action Poétique, If, la gazette des jockeys camouflés…) and she calls her oral reading/performances « writingdrawings » « écriredessiner » She also has or has participated in the writing/reading/making/showing of chapbooks, tracts, artist books, art shows, translation workshops, comics, videos (Akram Zaatari Patrick Laffont, Marc Antoine Serra), theater pieces (Hubert Colas, Geoffrey Coppini, Yves Noel Genot, Robert Cantarella), radio appearances (ACR et Fictions France Culture), actions minuscules)… All in all, a “twisted life »she says could be the title for her writing laboratory where voices circulate.
     Among her recent publications, ending with the most current, we can find :
          « le garçon cousu », P.O.L, 2014
          « L’amour est plus froid que le lac », P.O.L, 2017
          « Donne-moi une banane » L’âne qui butine (Belgique), 2017
          « point aime virgule » Petit Va (Centre Création pour l’Enfance), 2018
          « Le pistolet » ekphr@sis, 2018
          « pour tenir debout on invente »  avec Edith Azam, éd. Atelier de l’agneau, 2019
For more, see www.pol-editeur.com

Photo credit: Radio Universe: https://www.radio-univers.com/liliane-giraudon-lamour-est-plus-froid-que-le-lac/ Capture during a radio intervention at